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Thursday, July 19, 2018

LA FOI QUI PRODUIT LE MIRACLE




LA FOI QUI PRODUIT LE MIRACLE

INTRODUCTION

Les chrétiens semblent malheureusement de nos jours les plus pitoyables, ceux qui ont toujours des difficultés et n’arrivent malheureusement pas à s’en défaire. Et pourtant ce sont eux à qui les promesses de Dieu ont été accordées. La Parole de Dieu dit  notamment : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. » (3 Jean 2).

Ces mots ne sont pas simplement ceux de l’apôtre Jean mais plutôt ceux du Seigneur Jésus qui nous enseigne que le plan parfait de Dieu vise notre prospérité en toutes nos entreprises, de même que la prospérité de notre corps et celle de notre être intérieur. Comment cela se fait-il alors que bon nombre de chrétiens vivent nettement en deçà de ce but divin, toujours prêts à rejeter sur le diable tous leurs échecs et leurs frustrations ?
Je pense plutôt que cela provient de la méconnaissance des principes bibliques et divins qui sous-tendent  la manifestation de la puissance de Dieu et qui apportent la prospérité dans la vie du chrétien, tout comme il est dit : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance » (Osée 4 :6).
La Bible contient tout ce que nous devons connaître et appliquer pour voir Dieu à l’œuvre dans nos vies. Ensemble et par la grâce de Dieu, nous allons rechercher les clés spirituelles contenues dans la Parole de Dieu qui nous conduiront, chaque fois que nous les utiliserons, à voir la puissance de Dieu se manifester.

La foi : le moteur du miracle

Lorsque le Seigneur Jésus, dans son ministère sur terre, voulait opérer des miracles dans la vie des hommes, il cherchait toujours à mettre en exergue leur foi ou encore reliait toujours son action à une récompense de la foi :
«  Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit: Croyez-vous que je puisse faire cela? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils.  Alors il leur toucha les yeux, en disant: Qu’il vous soit fait selon votre foi. » (Matthieu 9:28-29)

«  Voici, un chef arriva, se prosterna devant lui, et dit: Ma fille est morte il y a un instant; mais viens, impose-lui les mains, et elle vivra. » (Matthieu 9:18)
« Car elle disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie. » (Matthieu 9:21)

La foi a toujours été à l’initiative du miracle de Dieu

A certains moments, quoique qu’elle ne semble pas être aussi bien explicitement mentionnée que dans les exemples ci-dessus, la foi est bel et bien présente. Si vous examinez attentivement les Saintes Ecritures, vous vous rendrez compte que chaque intervention du Seigneur est en rapport avec la foi. Sachez, en effet, que le simple fait que des personnes se déplace pour voir Jésus et espérer au travers de lui une faveur quelconque de Dieu, c’est déjà manifester un minimum de foi en lui. Quand bien même le malade lui-même n’en aurait pas, ceux de son entourage et particulièrement ceux qui l’amènent à Jésus, peuvent avoir la foi nécessaire : «  Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes.  Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché.  Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » (Marc 2:3-5)

Manifestement la foi est le « déclencheur » du miracle

Cela se confirme lorsque la Parole de Dieu dit qu’à Nazareth  « il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité. » (Matthieu 13:58)
Toute compte fait, il est bon de retenir ce principe : c’est par rapport à notre foi et relativement à elle que l’Eternel se manifeste pour nous.

Que voyez-vous ?

Matthieu 14 :25-33 nous parle de la marche sur les eaux  de Jésus, un épisode assez connu de son ministère terrestre :
«  A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.  Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C’est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.  Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur!  Pierre lui répondit: Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux.  Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus.  Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria: Seigneur, sauve-moi!  Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?  Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa.  Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent: Tu es véritablement le Fils de Dieu. » (Matthieu 14:25-33)
En disant « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? », le Seigneur fait cadrer ce passage avec ce qui nous intéresse ici : la foi. De surcroît, le fait que Pierre s’est mit lui aussi à marcher sur les eaux est ce qu’on peut appeler « un miracle ». Ainsi, la foi de Pierre mise en question ici est très importante pour nous parce qu’il s’agit littéralement d’un exemple biblique de « foi qui produit le miracle ». Assurément, examiner ce passage nous permettra de commencer à cerner le mécanisme de la foi du miracle.
Ce que nous constatons dans ce passage c’est que la foi que Pierre eut momentanément lui donna la capacité d’expérimenter la puissance surnaturelle de Dieu. Mais le doute qu’il éprouva à un autre moment, le fit aussitôt s’enfoncer.
Nous pouvons donc comprendre que les effets de la foi sont fulgurants, de même que les effets du doute le sont malheureusement aussi. Si, par la grâce de Dieu, la foi a permis à Pierre de faire ce qu’aucun homme ne pouvait faire tel un « surhomme »,  le doute l’a brutalement ramené au stade d’«homme normal ».
La foi que Pierre a manifestée ponctuellement ne venait pas de lui, sinon il aurait  pris l’initiative de son propre chef de marcher sur les eaux à la rencontre de Jésus. La foi lui venait de celui qui lui a dit « Viens! » c’est-à-dire Jésus.
Conseil et analyse : ne cherchez jamais en vous la source de la foi. La source de la foi et notamment de la foi qui produit le miracle, c’est Jésus.

Certainement, vous vous posez la question de savoir comment manifester ce degré de foi-là ? En lisant soigneusement le passage plus haut, vous comprendrez que Pierre a reçu cette foi nécessaire pour expérimenter ce miracle parce qu’il avait les yeux fixés sur Jésus. Oui, au début c’est bel et bien Jésus qu’il fixait et un miracle glorieux se produisait dans sa vie. Le psalmiste pouvait ainsi dire : « J’ai constamment l’Eternel sous mes yeux; Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. » (Psaumes 16:8)

La suite du texte de la marche sur l’eau de Jésus et de Pierre, nous donne effectivement de savoir que le miracle en cours cette nuit-là était en rapport avec ce que Pierre regardait : « Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria: Seigneur, sauve-moi ! » 
Subitement, Pierre va détourner son attention du Seigneur et regarder l’environnement, la tempête, et sa foi va en être affectée. Le doute va naître dans son esprit, et le miracle va diminuer d’intensité jusqu’à totalement disparaître. Cette tempête ne représente rien d’autre que les circonstances environnantes de notre vie, les manigances de l’ennemi, tout ce qu’il peut placer devant nos yeux pour vouloir attirer notre attention afin de détourner notre regard du Seigneur.
Enfin, Pierre n’avait pas au départ fixé les regards sur Jésus de manière hasardeuse et selon sa propre imagination, mais en conformité avec cette Parole de Dieu qui lui a dit : Viens. Nous ne levons pas les yeux vers Jésus selon notre propre pensée mais selon ce qu’il a dit, sa parole et ses promesses, afin qu’elles se réalisent pour nous.

La foi est donc intimement liée à ce que nous voyons. 

Ce que nous voyons non pas de manière physique mais plutôt de manière spirituelle. La foi est une vue spirituelle des choses. Lorsque nous décidons de voir ce qui n’est pas encore comme si cela était réalisé nous commençons à manifester de la foi.
Lorsque nous choisissons de croire de cette manière-là, des phénomènes spirituels extraordinaires se produisent autour de nous et nous conduisent à expérimenter  des choses miraculeuses. Lorsque nous doutons, ces mécanismes spirituels se figent ou même font machine arrière et nous perdons le bénéfice du miracle.
Souvent, nous croyons et comme nous ne voyons rien se produire, nous nous décourageons. Nous ne savions peut être pas que notre foi avait commencé à déclencher la puissante main de Dieu dans notre vie dans le domaine spirituel. Ne plus y croire fait retarder le processus du miracle et même parfois l’arrête complètement.

Le juste vivra par sa foi.

En tant que pasteurs et leaders, notre tâche n’est pas d’amener les gens à « obéir », mais à « croire ». Il n’y aura jamais d’obéissance à la Parole dans la vie d’un croyant, à moins qu’il n’y ait la foi.

Très souvent, dans des églises soi-disant chrétiennes, nous voyons une contradiction. Nous parlons de Jésus, mais avec une mentalité de l’Ancien Testament. Nous parlons de la foi en Jésus, mais notre accent dans le quotidien est : « Fais ceci, fais cela », « obéis à ceci, obéis à cela ».

Ce n’est pas le Christianisme du Nouveau Testament.
Paul établit comme principe fondamental que le juste vivra par la foi. Non pas qu’il sera sauvé par la foi, mais littéralement qu’il vivra par la foi. Ce n’est pas seulement qu’il faille commencer par la foi en Jésus, c’est que notre vie entière doit être caractérisée par la foi.

Lorsque vous devenez un croyant, vous entrez littéralement dans une « école de foi ».
Pasteurs, leaders, je veux que vous compreniez bien ceci : La chose suprême que Dieu vous demande est que vous enseigniez la foi à vos congrégations. Ils peuvent prier avec des rivières de larmes à l’autel, ils peuvent se mordre les doigts et promettre de changer leur vie. Tout cela ne sert à rien, s’ils n’apprennent pas à mettre leur confiance en Dieu. Sans la foi, il est impossible de lui plaire. Pensez-y.

Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu.

Dieu cherche la foi. C’est pour cette raison qu’Abraham est appelé le « père de la foi ». Paul en parle dans Romains et dans Galates. Il est l’exemple de celui qui a gagné la faveur de Dieu parce qu’il a cru.
Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Était-il juste par ses propres œuvres ? N’a-t-il jamais commis d’erreur ?
Il a fait beaucoup d’erreurs. Nous le savons par le peu que nous connaissons de lui, de ce qui est relaté dans la Bible : Il a menti au sujet de sa femme, il a mis sa vie et son honneur en danger, il est allé en Égypte alors qu’il n’aurait pas dû.
Mais voici, la grande chose qui est retenue à propos d’Abraham, c’est qu’il a cru en Dieu. Dieu lui a donné cela comme un témoignage de justice. C’est de cette façon que tous sont sauvés. Le message de l’Évangile, c’est : « Croyez au Seigneur Jésus et vous serez sauvé ».
Pourquoi Dieu vous sauverait-il ? Parce que vous travaillez plus fort ? Parce que vous être désolé pour vos péchés ?
Non, non et non. C’est parce que vous croyez dans le Seigneur Jésus-Christ. Voici la victoire sur le monde : notre foi.

Lorsque vous devenez croyant, par la foi, ce n’est que le commencement. Pierre le dit de cette façon : Nous sommes gardés par la puissance de Dieu par le moyen de la foi. Qui nous garde tous les jours ? La puissance du Saint-Esprit. Qu’est-ce qui active cette puissance ? La foi. Seulement la foi.

Plus vous essaierez par vos propres forces, pire ce sera.
C’est de cette façon que Larnelle Harris, le chanteur américain chrétien, le dit : « Ce n’est pas en essayant que nous allons vaincre, c’est en mettant notre confiance en Lui. Ce n’est pas en courant, c’est en nous reposant en Lui que nous trouvons la force de l’Éternel. »

Dieu cherche la foi. C’est le joyau qu’il recherche.

Il a plusieurs leçons de foi à nous enseigner. Tout spécialement lorsque vous rentrez dans le ministère et que vous devenez un leader pour d’autres. Dieu vous enseigne des leçons très particulières. Pourquoi ? Comment, en effet, vais-je enseigner un peuple à croire, si je n’ai pas appris moi-même de grandes leçons de foi ?

Le Christianisme ne doit pas seulement dire aux gens ce qu’ils font de mal ou ce qu’ils doivent changer. Le Christianisme n’est pas d’être comme Moïse, qui, en descendant de la montagne, a montré la Loi sur les tablettes au peuple, et leur a déclaré : Voici ce que Dieu a dit. Ce à quoi le peuple a répondu : Tout ce que Dieu a dit, nous le ferons.
Le seul problème, c’est qu’ils ont enfreint tous les commandements de Dieu en l’espace d’une seule semaine. 
Non parce que la Loi était mauvaise, mais parce que leurs vies étaient remplies de péché, comme nous. La seule chose qui peut nous changer, c’est la puissance de Jésus-Christ.
Mais cette puissance est seulement activée par la foi.
C’est aussi un des premiers principes que Jésus a donné comme fondation : Il vous sera fait selon votre foi. Si tu as une grande foi, tu verras Dieu accomplir de grandes choses. Si vous avez une petite foi, vous verrez Dieu accomplir de petites choses à travers vous.
Rien ne peut changer ce principe universel.

Qu’il vous en soit fait selon votre foi.

Croyez-vous Dieu pour des petites choses ? Vous verrez des petites choses. Croyez-vous Dieu pour de grandes choses ? Vous verrez de grandes choses.
Vous déciderez de cela, tout comme moi. Pas Dieu.
Jésus est allé dans sa ville natale, et la Bible nous dit qu’il ne put accomplir beaucoup de miracles là-bas. Pourquoi ? Parce que les démons étaient plus forts là ? Parce que les maladies étaient plus graves là ?

NON ! Il était JÉSUS. C’est parce que les gens étaient incrédules. Dans sa propre ville, il était limité par l’incrédulité du peuple. C’est la même chose dans nos églises.
Il fera ce que nous allons lui permettre de faire et d’accomplir par notre foi.
Lorsque Jésus était sur terre, rien ne l’a émerveillé comme la foi. Il n’a jamais dit à ses disciples, en parlant d’un homme : « Regardez comment cet homme est juste » ! Ou d’une femme : « Regardez comment cette femme est sainte »! Jamais Jésus n’a dit cela.

Il n’a jamais dit : « Regardez à Matthieu ! Il est si sage avec l’argent »! Jamais.
Mais lorsque le centurion est venu à lui, et qu’il lui a demandé : « Viendrais-tu guérir mon serviteur ? Tu n’as pas besoin de venir chez moi, tu n’as qu’à dire une parole et il sera guéri », Jésus a dit à ses disciples : « Je n’ai pas vu une foi comme cela dans tout Israël ».

C’est la foi que Dieu désire de vous et moi. C’est elle qui active la puissance du Saint-Esprit. C’est ce qui amène la bénédiction de Dieu. Vous pouvez même être sincère, vouloir faire avancer les choses, et même avoir des larmes dans vos yeux, mais sans la foi, vous n’irez jamais nulle part avec Dieu. Le juste vivra par sa FOI.

Mais quelle est cette foi ?

Oubliez un instant ce que vous avez vu et connu dans l’église. Posez-vous la question : Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce qui produit la foi ? Quelles sont les caractéristiques de la véritable foi ?
Est-ce la foi qu’il faut pour obtenir une plus grande maison, une plus belle voiture, comme certains mouvements « d’hyper foi » semblent prêcher ? Est-ce la foi de la Bible ?
À l’autre extrême, il y a des églises qui semblent ne pas avoir de foi. Non seulement elles ne croient pas aux faux enseignements, mais elles n’ont pas de foi elles-mêmes.
J’ai découvert, il y a longtemps, qu’il est beaucoup plus facile de voir tout ce qui ne va pas chez les autres, que de voir ce qui doit changer en moi. Alors, qu’est-ce que la foi ?
Dieu veut que j’aie la foi. Il me placera continuellement dans des positions qui bâtiront, feront croître ma foi. Pierre a dit : « Votre foi est éprouvée, car elle est plus précieuse que l’or ». Jacques a dit :   « Réjouissez-vous lorsque vous traversez toutes sortes d’épreuves à cause de foi, car c’est l’épreuve de foi qui produira l’endurance, la persévérance ».
Voilà ce que Dieu demande de nous, de nos épouses, de nos enfants et de nos congrégations. De la foi. Sans la foi, vous ne pouvez lui plaire.
Considérons quelques instants Abraham, car il est le père de tous ceux qui croient. Il est le grand modèle de foi des Saintes Écritures. Regardons à trois pensées simples retrouvées dans les Écritures.

1. La foi commence lorsque nous entendons une parole vivante d’un Dieu vivant.

Genèse 12:1-5 :
“L’Eternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie , et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai . Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai   ton nom grand , et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront , et je maudirai ceux qui te maudiront  ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. Abram partit , comme l’Eternel le lui avait dit , et Lot partit  avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu’il sortit   de Charan. Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent  pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan . [...] ” » suite ”
On fait référence à Abraham partout dans la parole de Dieu. Dieu lui-même dit que son nom est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il est le père du peuple Juif et des descendants d’Ismaël. Il est le père de tous les croyants.

Comment cela a-t-il commencé ?

La Bible dit : Et Dieu dit à Abraham.         
La foi commence toujours quand Dieu vous donne une parole vivante.

Romains 10:17 :
“Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole  de Christ. ”
Il est impossible d’avoir la foi, si Dieu ne nous parle pas. La foi commence quand nous faisons confiance à une parole que Dieu dit. On ne peut avoir la foi sur des principes généraux, on a la foi sur une parole vivante que Dieu a donnée.

Je veux que vous remarquiez ceci : Abraham n’avait pas de Bible.
La parole qu’Abraham a entendue, c’est une parole vivante venant du Dieu vivant. Nous, nous avons notre Bible. C’est la seule autorité que nous ayons. Notre foi entière est basée sur ce livre. Si un ange vous apparaît, ou un prédicateur qui vous enseigne, ou si quelqu’un vient visiter votre église, même s’il ressuscite les morts : s’il dit quoi que ce soit qui est contraire aux Écritures, je ne dois pas l’écouter.
C’est la seule base pour notre foi. Nous ne devons rien enlever à ce que Dieu a dit. Nous ne devons rien ajouter à ce que Dieu a dit.

1 Corinthiens 4:6 :
“ C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit , et que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. ”

Ce passage dit : N’allez pas au-delà de ce qui est écrit. Lorsque les gens parlent de quoi que ce soit qui n’est pas trouvé dans les Écritures, nous avons un problème. La Bible nous dit que nous devons tester toutes choses par la Parole. Comment pouvons-nous l’éprouver, si ce n’est pas dans la Bible ? Il faut que ce soit : Ainsi parle l’Éternel.
Quelqu’un me dira : Oui, mais Dieu fait une chose nouvelle.

Si cette chose est si nouvelle qu’elle n’est pas dans la Bible, ce n’est pas la vérité. Nous devons tester toutes choses par la Parole de Dieu.

Bien que nous ayons la Bible, voici le problème que nous avons aujourd’hui. Même si nous lisons la Bible, la foi ne viendra pas, avant que la Parole du Seigneur devienne une Parole Vivante venant du Dieu vivant.

Cette Bible, que je vous montre à l’instant, n’est que de l’encre sur du papier. Alors que je la lis, je dois ouvrir mon cœur au Saint-Esprit. Je dois dire : Dieu, parle-moi par ta Parole. Rends cette Parole vivante dans mon cœur, sinon ce ne seront que des mots que je mémoriserai, que je répéterai. Mais ce ne sera pas la foi.


Le Saint-Esprit doit prendre ces paroles, et les rendre réelles à mon cœur. Sinon, cela n’est qu’une connaissance intellectuelle. Il n’y aura pas de foi, ni de résultats.
La foi, ce n’est pas la pensée positive, ou répéter des versets sans arrêt. C’est quelque chose de surnaturel, où le Saint-Esprit prend la Parole et la rend vivante dans nos cœurs.


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