Cet article
présente le dernier livre de Laurent Glauzy, Témoins de Jéhovah, les missionnaires
de Satan (disponible
ici) :
La secte des
Témoins de Jéhovah est considérée comme religion officielle en Italie, en
Norvège, en Slovaquie, ainsi qu’en Bulgarie. Dans ce dernier pays, elle fit
croire à un allègement de ses positions concernant le refus des transfusions
sanguines, auxquelles elle ne s’opposa que très tardivement, à partir de 1945.
En mars 1998, la Commission européenne des droits de l’homme et la mafia
politique bulgare entérinèrent l’accord lui octroyant le statut de religion.
À partir de
documents inédits et traduits du néerlandais et de l’allemand, le livre Témoins
de Jéhovah, les missionnaires de Satan, paru fin juin 2013,révèle
l’identité de cette organisation ayant l’ambition d’être reconnue comme
religion en France.
Une élite
d’escrocs et de détraqués sexuels
Charles Taze
Russell, né en 1852, en Pennsylvanie, descendant d’une famille juive, est le
fondateur des Témoins de Jéhovah. Cette structure, issue du groupe des
Étudiants de la Bible [nom des Témoins de Jéhovah avant 1931], apparait dans
les années 1870. L’enseignement religieux du pasteur Russell s’appuie sur la
seconde venue du Christ et la fin du monde. L’Armageddon a été annoncé en 1914,
puis en 1915, 1918, 1925, 1941 et 1975 : « Un faux prophète réalise de fausses prophéties. » (De 18, 21)
Russell est un
escroc. En 1911, il essaie de vendre une variété de semences de blé qui est
censée pousser cinq fois plus vite que les autres, à un prix soixante fois
supérieur à celui du marché. Un examen effectué par le gouvernement conclut que
le « blé miraculeux » n’est autre qu’une semence tout à fait
ordinaire. Ce pasteur propose à ses disciples des boules de coton
« miraculeuses », des haricots « millénaires », une boisson
du nom de « Santone » qui guérit soi-disant du typhus, ainsi que des
préparations « secrètes » contre le cancer.
Russell est un
détraqué sexuel. Sa femme le surprend maintes fois avec l’aide familiale et la
secrétaire. Elle affirme qu’il lui est impossible d’être en compagnie d’une
femme sans lui faire la cour.
Russell décède
après l’inspection de sa mine d’argent de Santa-Fe-Express, le 31 octobre
1916. Sa mort est enveloppée de mystères. Selon ses fidèles, un complot fut
ourdi par son successeur, Joseph Franklin Rutherford, pour prendre sa
succession. Du poison mis dans son repas serait la cause de la mort. Quoi qu’il
en soit, son cadavre est enlevé durant le voyage afin de procéder dans les plus
brefs délais à l’embaumement. L’incinération se déroule selon le rite
rosicrucien.
D’un point de
vue moral, la vie de Rutherford est aussi scandaleuse que celle de Russell. Il
fut condamné à deux reprises, en 1864 et 1867, pour comportement sexuellement
déshonorant. Il fait également de la contrebande d’alcool avec le chef de la
branche canadienne de la secte.
Le nouveau
président annonce pour 1925 la résurrection des patriarches de l’Ancienne
Alliance. Pour les accueillir, un somptueux palais est édifié dans le quartier
le plus huppé de San Diego. Alors que ses disciples attendent en vain la venue
d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Rutherford s’installe dans ce luxueux bâtiment.
Connu pour ses invectives envers les gouvernants et l’Église catholique, il est
publiquement accusé par un fidèle de visiter un cabaret de strip-tease.
Il entretient une relation extraconjugale avec Bonnie Boyd, qui partage sa
résidence de San Diego ; puis avec Vera Peal, qui l’accompagne lors de ses
séjours en Europe.
Pédophilie et
Franc-maçonnerie
Le journal
norvégien Billedbladet NÅ du 5 octobre 1989 avertit que la
hiérarchie de la nébuleuse internationale n’exclut pas les personnes ayant des
mœurs sexuelles dépravées. Le journaliste Jan Fiksdal évoque les pratiques
pédophiles d’un éminent membre norvégien, protégé par la secte. L’année
suivante, en 1990, il abusera de treize autres enfants. Le 14 juillet
2002, un documentaire de la BBC, repris aux États-Unis par les chaînes CBS, CNN
(mais pas en France), établit sur les témoignages de Bill Bowen – qui avait
passé vingt ans au sein de la secte – l’existence d’un fichier secret
faisant état de 23 720 cas de pédophilie. Il déclare : « Les
pédophiles sont protégés par le système ».
La secte de
Brooklyn a toujours bénéficié du soutien de la Franc-maçonnerie. Déjà, en janvier
1924, un certain Dr Fehrmann, en tant que témoin principal, présente au
tribunal helvète de Saint-Gall une lettre du 27 décembre 1922, écrite par
un Franc-maçon du 33e grade de la loge de Boston et adressée à
un « frère » suisse. Le courrier est ainsi libellé : « Votre
demande concerne l’Association internationale des Étudiants de la Bible. Il est
certain que ces gens nous sont utiles. Nous leur offrons par des moyens connus,
mais indirects, d’importants capitaux provenant de nombreux
« frères » qui, pendant la guerre, ont gagné beaucoup d’argent. Cela
ne met pas à mal leur portefeuille ! Ce sont des Juifs. (…) Le principe,
pour envahir un pays est d’utiliser ses faiblesses et de miner ses piliers. En
Europe, nos ennemis sont les protestants et les catholiques… »
Russell :
l’ami du B’naï B’rith
Russell est,
aux États-Unis, le premier et le plus grand précurseur du sionisme. Pour rendre
attrayant le projet d’émigration vers la Palestine, il publie le journal hébreu
Di Shtimme (La voix). Des millions d’exemplaires sont distribués
gratuitement dans le monde entier. Benyamin Netanyahou, Premier ministre
israélien, ambassadeur d’Israël aux Nations unies (1984-1988), déclare
même : « Le rôle important du pasteur Russell comme combattant du
sionisme ne peut être écarté. »
Selon les
écrits de Russell, les Juifs seraient les seigneurs du monde et toutes les
nations devraient se convertir au judaïsme. Les Juifs seraient, en ce qui
concerne la morale (dont il est un fin connaisseur !) et l’intelligence,
supérieurs aux chrétiens. Yona Malachy, ancien Premier ministre des Affaires
religieuses de l’État d’Israël, décrit Russell comme un grand défenseur du
sionisme. Russell est un ami de Stephen Wise, rabbin, franc-maçon et chef du
B’naï B’rith, et entretint des liens très étroits avec les Morgan, Rockefeller,
Rothschild et Warburg.
La
collaboration avec l’Allemagne national-socialiste
Sous la
direction de Rutherford, au début des années 1930, la secte opère un changement
radical à l’égard des Juifs. Dès 1932, la secte prétend que les promesses
sionistes de la Bible ne s’adressent pas aux Juifs, et que le sionisme est
l’œuvre du démon. Les publications des Témoins de Jéhovah diffusent alors des
déclarations antisémites. Dans la revue Trost du 15 juillet 1938,
Rutherford soutient qu’il existe une alliance entre le peuple juif et
l’organisation du diable.
Dans la Déclaration
des faits, document de collaboration de la secte, Rutherford approuve la
politique d’Hitler, et s’oppose à l’oppression de l’humanité par le grand
capital, ainsi qu’à la Société des Nations. Il avance que Jéhovah et
Jésus-Christ se seraient tenus du côté des nationaux-socialistes.
Malgré les
flagorneries les plus basses de Rutherford, le Reich prononce
l’interdiction de la secte le 29 juin 1933, en raison du désordre public
qu’elle provoque. Par exemple, en Bavière, les Témoins de Jéhovah perturbent
les funérailles de familles catholiques pour faire du prosélytisme.
Le
9 septembre 1934, lors d’un congrès international qui a lieu à Bâle, les
Témoins de Jéhovah sont tenus de reprendre leurs activités de prédication en
Allemagne. Cet acharnement condamne les adeptes à la dissidence et aux camps de
concentration. Et, tandis que les objecteurs de conscience sont condamnés à
mort, la secte encourage a contrario ses fidèles suisses à effectuer le
service national. Ce double jeu assure en fait le maintien de la centrale de
Berne. Le Département d’État américain est le plus grand allié de la secte, et
nous supposons que la capitale suisse sert d’antenne pour communiquer des
informations au pouvoir américain.
Fin 1942,
Himmler transmet l’instruction de traiter avec maints égards les Témoins de
Jéhovah dans les camps de concentration. À Auschwitz et Ravensbrück, ils
reçoivent des papiers d’identité leur accordant un élargissement des droits de
sortie. Les Témoins de Jéhovah prêchent leur foi auprès des autres
détenus : dans son plan d’invasion de la Russie, le chef de la police du Reich
entend se servir des Témoins de Jéhovah pour remplacer l’Église traditionnelle
orthodoxe. En 1957, 40 % des Témoins de Jéhovah soviétiques ont connu les
camps de concentration. En Sibérie, des villages entiers et des petites villes
ont été gagnés aux enseignements de la secte.
Après la
Seconde Guerre mondiale, Erich Frost, présenté comme un opposant au régime
national-socialiste, est le nouveau dirigeant de la Société de la Tour de
Garde, en Allemagne. Il révéla à la Gestapo les différents lieux de rendez-vous
et les noms des adeptes. Alors que Frost aurait dû être frappé par une mesure
d’exclusion, la direction de Brooklyn ferme les yeux. Ce collaborateur demeure
un membre éminent de la secte jusqu’à sa mort, en 1987.
Les pratiques
sataniques
Les Témoins de
Jéhovah représentent une secte satanique. Leur Bible, la Traduction du monde nouveau, est passée par une multitude
d’« améliorations », pour la faire coïncider avec leurs principes
doctrinaires. Pour ce faire, l’organisation utilise les textes de Johannes
Greber, prêtre catholique allemand excommunié qui, dans les années 1920,
pratique des séances de spiritisme pour interpréter les Écritures.
Dans The
Watchtower and the Masons, l’ancien officier US et pasteur Fritz
Springmeier, soutient que Russell est un Templier. Il expose notamment que la
Société de la Tour de Garde se traduit en hébreu par Mizpah :
partie essentielle de la magie énochienne, pratiquée par les Illuminés de
Bavière, de nombreuses sectes et les partisans du New Age. Il affirme
que la direction de la secte parle dans la langue d’Énoch, réservée aux élites
satanistes. Springmeier expose d’ailleurs dans 13 Bloodlines of the
Illuminati que Russell fait partie des treize familles sataniques dirigeant
le monde, parmi lesquelles se trouvent les Rockefeller, Rothschild, etc.
Dans ses
parutions, la secte se sert de représentations subliminales et sataniques. À la
page 17 de Vous pouvez vivre éternellement sur une Terre qui deviendra un
paradis (1982), la chevelure du Christ, juste au dessus du front, cache le
visage du diable.
En octobre
1992, est fondé le FIREPHIM. Ce cartel vise l’admission de sectes au rang de
religion. Les Témoins de Jéhovah y côtoient les sorcières de la Wicca, la secte
Moon (subventionnée par Rockefeller) et l’église de Scientologie jouissant du
statut de religion en Espagne depuis 2008. Le fils du fondateur, Ron Hubbard,
affirme que son père est le successeur d’Aleister Crowley. Le mage sataniste et
Franc-maçon sacrifia 150 enfants par an entre 1912 et 1928 (Cf. :
A. Crowley, In Magick in Theory and
Practice, ch. 12).
De 1992 à 2001,
les Témoins de Jéhovah ont été affiliés aux Nations unies en tant
qu’Organisation non gouvernementale. La Bonne volonté mondiale, fondée
en 1932, avait déjà été reconnue comme ONG par les Nations unies. Ce mouvement
est une filiale de la Lucifer Trust qui, en 1922, pour plus de
discrétion, se rebaptisa Lucis Trust ayant pour but avoué la destruction de
l’humanité.
Décidément, la
Commission européenne des droits de l’homme et l’ONU sont bien clémentes à
l’égard des satanistes.
Laurent Glauzy
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